mercredi 28 avril 2010

Alain, Marie, Enora, Rémi


Et ça commence par une histoire de... camping-car !
Camping-car, quand tu nous tiens ! (la poisse pour ceux qui n'aiment pas les histoires de camping-cars !)
4 jours / 3 nuits à faire jeu égal avec un camping-car. Pas mal, non ?!
Nous nous sommes aperçus au camping, 20 km au sud de Patras. Direction Olympie le lendemain. Il est vrai qu'en prenant le train sur 80 km dans une plaine inintéressante (2.90 € : c'était une aubaine à saisir avec le train de 6h45), j'ai un peu triché (la seule fois, promis, juré !). Puis 20 km pédalés pour atteindre dignement le sanctuaire des dieux du sport, en tête, devant le camping-car ! Nous nous retrouvons au camping. Après le ramassage des oranges avec les enfants le lendemain matin, départ en ligne. Mais l'étape est prévue pour 110 km. Il me faut me battre et comme nous n'avons pas opté pour le même camping, je ne suis pas sûr d'avoir relevé le défi. Mais le lendemain, nous nous retrouvons lors de la visite des ruines de Methoni. Enora est toute contente. Je suis en train de devenir le gentil tonton qui réapparait à loisir. Déjeuner au restaurant ensemble. Et je prends un peu d'avance pour la grimpette qui suit. Après la visite de Koroni, quand je me pointe au camping, Enora est toute fière de m'inviter à dîner.

Comme moi, cette petite famille de Vizille débutait son périple, prévu pour 5 mois, avec un tour vers l'est jusqu'en Russie. Et comme moi, ils en étaient encore timidement à fréquenter les campings, respectueux de la loi grecque qui interdit le camping sauvage. Ce sera mon cinquième et dernier camping. La loi est décorative et la liberté n'a pas de prix. J'espère qu'ils auront aussi trouvé la clé des champs.

vendredi 23 avril 2010

passage obligé


Pas de voyage en vélo sans un passage chez le vélociste du pays d'accueil ! Celui de Tucuman avait lancé notre randonnée en Amérique du sud sous les auspices les plus sympathiques (je reçois d'ailleurs à l'instant un mail d'Horacio vers qui vont mes pensées) (voir mon blog d'Amérique du sud).

Et ici, c'était plus que nécessaire. En vérité, ce vélo avait été bricolé dans la panique. Montage dans la douleur du porte-bagages et des saccoches avant commandés sur Internet à la dernière minute. Montage du porte-bagages arrière ayant nécessité quelques sciages et colliers pour pallier l'inadaptation. Emprunt des pneus d'un VTT récupéré à la déchetterie par mon père (bien joué, pa !). Visite au Décathlon de Bologne pour un antivol, un compteur et un porte-bidon qui veuille bien partager l'espace avec celui déjà en place. Montage de tout cela et échange discret des pédales du VTT paternel pour pouvoir installer des cale-pieds (rien mouffeté ? Merci, Daniel !) au camping d'Ancône. Et restaient encore 2 problèmes "majeurs". Une fourche téléscopique avant bloquée depuis des lustres, à changer. Et un développement trop long pour les montées, nécessitant un changement des plateaux.

Merci à Pedros, mon vélociste de Patras qui m'a trouvé une bonne fourche d'occasion pour une bouchée de pain. Et pour les plateaux, on verra ! Et finalement, à force de mollets et de zigzags en montée, ils sont toujours là ces plateaux ! (le zigzag, c'est bon pour le kilométrage et pour la moyenne, alors, puisqu'il n'y a pour ainsi dire pas de circulation sur les petites routes grecques, pourquoi s'en priver ?!)
Après une demi-journée de montage et réglages à Patras, cette fois, c'est parti !

jeudi 22 avril 2010

C'est reparti ... à vélo !


Enfin, ça commence en camping-car car, saisissant l'occasion de la traversée de l'Italie par mes parents en partance pour la Turquie, je me suis fait mettre sur orbite à Ancône. Et moyennant une nuit de ferry, me voici déjà à Patras, dans le Péloponnèse sans avoir donné coup de pédale !

J'en profite pour saluer le sympathique groupe ACCCF qui a accepté le passager clandestin en son sein. Et tout particulièrement Daniel et Gisèle avec qui nous avons fait route 3 jours. Et, Michel, l'organisateur-chef, préséance oblige ! (quand je dis "Michel", j'embrasse Lilyane !). Et finalement, tout le monde ! Même mes parents, sans qui rien de tout cela n'aurait été possible et...

Ce départ camping-carisé n'a pas manqué de provoquer en moi quelques réflexions (à vélo, on a largement le temps de méditer !) dont je ferai part plus tard (histoire de ne pas fâcher d'entrée toute une frange potentielle de mon lectorat !).

Mais pour le moment, adieu le lit douillet dans le poste de conduite du camping-car et les moelleux coussins du salon, et en selle !

(et toi, ami lecteur, à ton clavier : un petit commentaire signalant un passage sur une de mes histoires me fera toujours plaisir !)