vendredi 4 juin 2010

Antikithira (un jour à...)


Déjà, à Cythère (Kithira), nous avions changé de paradigme. Signe évident : il n'y avait presque plus de camping-cars alors que ceux-ci pullulaient dans le Péloponnèse. Ici, l'espèce endémique, c'était la micro-voiture de location. Et c'est là qu'on se rend compte de la richesse du marché des micro-voitures !

A Antikithira, un pas supplémentaire est franchi : il n'y a plus de touriste. Il n'y a d'ailleurs presque plus personne. Comme nombre d'îles grecques qui étaient peuplées de centaines ou milliers d'habitants il y a quelques siècles, ils ne sont plus que quelques dizaines, vieillissants, à Antikithira. Version marine de l'exode rural et de la désertification. Les écoles ferment et la vie se concentre dans le café-épicerie-poste... du village. Avec un regain de vie en été quand les exilés reviennent sur la terre de leurs ancêtres pour quelques semaines.

La vie est rythmée par le passage du ferry entre le Pirée ou Gythio et la Crète. 2 passages dans chaque sens sur 48 heures. Pour le touriste en transit entre Cythère et la Crète, il n'y a que 2 options : rester 1 ou 8 jours. Arrivé à 2 heures du matin (2 heures de retard pour cause de blocage du port du Pirée par les pêcheurs : peut-être une des seules conséquences directes de la crise grecque sur moi), et aussitôt couché près des bateaux de pêche sur le port, j'ai juste eu le temps de sillonner presque toutes les routes et pistes de l'île pour être à 19.30 au port pour rembarquer. Gare à la crevaison de dernière heure. Pénalité de retard : 1semaine !

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